J'aime la D/s. J'en aime les matières et les textures, faites de noir et de cuir, de gémissements et de velours, de traces et de douceur.
J'aime faire d'un homme une version 2.0 de lui-même.
J'aime voir dans ses yeux la reconnaissance d'avoir enfin trouvé un endroit où lâcher prise.
J'aime voir une croupe se cambrer de douleur, sentir une tête se blottir contre ma jambe. enfoncer mes ongles dans les chairs, mes mains dans les corps.
J'aime qu'une laisse se tende, qu'une verge butte désespérément contre les barreaux de sa cage.
J'aime offrir le plaisir de souffrir, et provoquer la jouissance de son interdiction.
La D/s peut être une fin en soi, un jeu pour le jeu. Mais on peut aussi y voir un prétexte. Un peu idéaliste, un peu thérapeute et un peu maîtresse d'école, je suis persuadée qu'on peut faire changer un homme pour son bien, voire parfois pour celui de ses proches.
Je sais par expérience que ça ne se fait jamais en un tournemain. Il faut de la motivation, du temps, de la patience, de la créativité...