« Il n’y a de réellement obsènes que les gens chastes. Tout le monde sait, (..), que la continence engendre des pensées libertines affreuses. »
Vous n'êtes pas ici par hasard. Et probablement pas pour tuer le sexuel en vous.
- Peut-être vous sentez-vous dépassé par cette force qui se manifeste dans votre bas-ventre. Envahi, gouverné, voire manipulé ? Alors vous cherchez à la canaliser, à l'éduquer ou à la sublimer ?
- Ou peut-être que votre sexuel est devenu mécanique, pauvre, et que vous désirez le sauver de l'ennui ?
- Peut-être qu'il est éteint et que vous aimeriez le ranimer ?
- Ou qu'il vous dégoûte, vous fait honte, et que vous voudriez le reprogrammer, le réinventer ?
- Peut-être est-ce encore autre chose, ou alors ne savez-vous pas vraiment.
Prendre le contrôle de la sexualité d'autrui est une chose complexe. C'est intervenir sur des habitudes masturbatoires profondément ancrées, et risquer de voir son corps comme son esprit se cabrer, négocier, mendier. C'est risquer de traverser des émotions puissantes et contradictoires, perplexité, détresse, enthousiasme, colère, fascination, honte, excitation... Et c'est surtout risquer d'apprendre à se connaître et à se maîtriser un peu mieux. Et surtout, à faire confiance et à lâcher prise.
Si vous souhaitez vous aventurer sur ce chemin, vous êtes d'abord invité à vous approprier le tableau ci-dessous et à le remplir quotidiennement pendant une semaine avec soin, après l'avoir téléchargé. C'est un pré-requis à mon engagement envers vous, puisque je dois vérifier que vous êtes capable de me faire des retours quotidiens de votre vie sexuelle. Une fois vos habitudes sexuelles consignées en détail pendant une semaine, vous pourrez m'envoyer le document par mail et remplir le formulaire de candidature.
Je serai ainsi assurée du sérieux de votre démarche et que vous mesurez l'investissement que votre engagement impliquera. Je prendrai alors votre requête sérieusement en compte.
Appliquez-vous.
« Il existe une sorte d'illusion au sujet du désir physique, qui est semblable à celle dont souffre l'enfant qui, voyant une belle fleur, la saisit aussitôt, l'arrache et détruit en quelques instants la forme et le parfum qui l'attiraient. (...) possède en réalité, celui qui l'accepte, s'il le faut, de ne pas posséder. Il est certes un maître de la vie celui qui, admettant ses désirs grossiers à mesure qu'ils naissent en son corps et ne les niant pas, sait pourtant comment les transformer sur la commande de sa volonté en fleurs rares et parfumées, d 'émotion humaine. »
Avez-vous bien rempli le tableau pendant une semaine ? Alors vous pouvez me l'envoyer dûment rempli à l'adresse
Merci et à bientôt.